Prix 2014 de la SFDI – Candidatures

Les personnes désirant concourir pour l’attribution du Prix Suzanne-Bastid ou du Prix Jacques-Mourgeon doivent adresser leur candidature de préférence par courrier électronique au secrétaire général, M. le professeur Sébastien Touzé (sebastien.touze@iidh.org) avant le 3 janvier 2014 (date limite d’admissibilité des candidatures), en précisant le titre de la thèse, la date de soutenance, le prix pour lequel elles souhaitent concourir. Le secrétaire général les informera ensuite de la recevabilité de leur candidature et leur communiquera les adresses des membres de la commission d’attribution du prix correspondante, pour l’envoi de leurs travaux.

Pour rappel, le calendrier des prix est organisé sur la base de l’année civile (thèses soutenues / ouvrages parus en 2013). Les prix seront décernés à l’occasion du colloque de la SFDI en juin 2014.

Règlement des prix de thèse Suzanne-Bastid et Jacques-Mourgeon

 

La Société souhaite porter à l’attention des candidats potentiels les qualités sur lesquelles, d’une année à l’autre, des jurys divers et n’ayant pas forcément les mêmes goûts, ne peuvent manquer de tomber d’accord à propos des thèses. Il est apparu que l’auteur ne peut espérer être primé que si le sujet traité, même portant sur une branche spécialisée du droit international, est, par son apport à la connaissance juridique internationale dans son ensemble, de nature à intéresser un public large, si le traitement auquel il l’a soumis témoigne d’une culture juridique suffisamment étendue, dans la discipline et à l’extérieur, et si l’ouvrage contribue au développement de la doctrine en droit. La thèse doit évidemment attester l’aptitude à la recherche de son auteur, qui s’attachera avec un soin particulier à justifier la documentation à laquelle il a eu recours, et à respecter les conventions en usage dans l’établissement des références bibliographiques et des notes. Il devra exposer clairement les arguments venant au soutien de la thèse qu’il défend et les ordonner suivant une construction efficace (à laquelle l’académisme n’est pas nécessairement associé), et il s’efforcera de ne pas interposer entre le lecteur et lui plus d’obstacles à la compréhension de son propos que n’en requiert la complexité même des questions étudiées. Il prêtera un soin particulier à l’écriture et à la présentation, et plus généralement traitera le public auquel il s’adresse avec les égards que celui-ci est en droit d’attendre, en ayant à l’esprit les conditions souvent difficiles dans lesquelles s’opère la lecture suivie, et notamment la lecture en série, d’ouvrages exigeants. Rien ne s’oppose à ce que des corrections soient apportées à la version primitive, tenant compte des remarques qui ont pu être faites à l’auteur. Enfin, la thèse primée étant destinée à la publication, l’auteur devra avoir le souci d’une diffusion effective du produit de sa recherche dans le public, comme de sa lecture réelle ; on ne saurait trop insister à ce propos sur la nécessité de maintenir le volume des thèses dans des limites raisonnables – ou de l’y ramener – et de savoir sacrifier ou au moins réduire à ce qui est strictement nécessaire à la compréhension du raisonnement et des conclusions propres de l’auteur tous les développements qui ne font que reprendre en les remaniant des données déjà connues d’un lecteur averti. Faut-il préciser que, quelles que puissent être les inévitables différences d’appréciation entre experts, les critères qu’on vient de dire ne diffèrent pas de ceux auxquels obéissent les institutions – Conseil national des universités, commissions de spécialistes, jurys d’agrégation… – au jugement de qui, si les auteurs entendent poursuivre une carrière universitaire, ils devront bientôt soumettre leurs travaux ?

[texte élaboré par M. le professeur Jean Combacau et adopté à l’unanimité par le Conseil de la Société le 9 juin 2006]

Lauréats 2013

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