Université de la Rochelle – Colloque : L’Océan, dernière frontière ?

Le Centre d’Études Juridiques et Politiques (CEJEP) de l’Université de La Rochelle, organise un colloque intitulé :

COLLOQUE L’OCÉAN : DERNIÈRE FRONTIÈRE ? 
Au-delà des juridictions nationales, un patrimoine commun ?

le 9 Novembre 2018 à la Maison de l’étudiant de la Rochelle.

Informations et inscription ici. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 novembre 2018.

 

Présentation :

Considérant la situation écologique de l’océan à l’échelle mondiale et les limites des instruments juridiques de protection existants qui sont d’ordre sectoriel (avec une lutte contre les différents types de pollution opérationnelle, industrielle, accidentelle…), ainsi que les pressions économiques de plus en plus grandes sur les ressources, la communauté internationale s’interroge sur l’évolution du régime juridique applicable aux espaces marins au-delà des juridictions nationales.
Dans les eaux internationales, de nombreuses activités maritimes interviennent avec des enjeux économiques souvent considérables. Or, les instruments de la gouvernance internationale de ces zones qui se situent hors du domaine de compétences des États, sont trop fragmentés pour permettre de faire face au défi écologique, sociétal et économique que représente la protection du milieu marin. Il est donc particulièrement difficile de développer une approche écosystémique qui serait pourtant nécessaire pour traiter des questions interconnectées telles que l’exploitation des ressources génétiques, les pêches (notamment en eaux profondes), le transport maritime, les pollutions, l’acidification des océans….
Dans ce contexte, la question se pose de protéger un patrimoine commun pour faire rempart aux tragédies de la globalisation en remettant en question les compétences d’un État souverain absolu, la loi du marché et les droits de propriété.
Ce colloque permettra d’explorer les pistes d’évolution de la gouvernance mondiale des océans au-delà des juridictions nationales. Un focus particulier sera fait sur l’Arctique, considérant son rôle de sentinelle avancée pour le système climatique mondial et le développement des activités économiques en lien avec l’exploitation des ressources naturelles dans cette région.