Chers Membres de la SFDI,
Comme elle le fait tous les deux ans, l’assemblée générale de notre Société a, lors de sa réunion de mai dernier, procédé au renouvellement par moitié des membres du Conseil dont certains sortants n’étaient pas rééligibles : les mandats sont limités à quatre ans renouvelables une fois (à l’exception des membres du bureau qui peuvent se représenter sans limitation de durée). Je pense qu’il s’agit d’une règle saine et raisonnable qui assure à la fois une certaine continuité tout en garantissant un renouvellement souhaitable dans la composition de l’organe directeur de notre confrérie. Ce n’en n’est pas moins avec regret que nous avons vu Mohamed Bennouna, Yann Kerbrat et Marcelo Kohen, quitter le Conseil – ainsi que Caroline Laly-Chevalier qui, trop prise par d’autres fonctions, n’a pas souhaité se représenter. À tous j’adresse mes très vifs remerciements personnels et ceux de la Société pour leur participation très active et utile à cette instance, qui se réunit trois (désormais quatre) fois par an, où se prennent toutes les décisions importantes pour la vie de la SFDI.
Je tiens à exprimer la reconnaissance toute spéciale de la Société (et la mienne) aux deux trésoriers sortants, Théodore Chistakis et Philippe Lagrange, qui se sont acquittés pendant huit ans de ces fonctions, qui m’ont toujours semblé redoutables et assez ingrates, mais cruciales pour une organisation comme la nôtre, avec un dévouement et une efficacité exemplaires et, ce qui ne gâte rien, avec le sourire et dans la bonne humeur. Un immense merci à tous les deux !
Lors de sa réunion du 14 octobre dernier, le Conseil a procédé au renouvellement de son bureau. Après avoir eu l’aimable indulgence de me reconduire dans mes fonctions de président, il a, sur ma proposition, élu :
- Gilbert Guillaume, premier vice-président,
- Geneviève Bastid-Burdeau, seconde vice-présidente,
- Anne-Thida Norodom, Secrétaire générale,
- Guillaume Le Floch, Secrétaire général adjoint ;
- Caroline Kleiner, trésorière, et
- Patrick Jacob, trésorier.
Il a en outre été décidé qu’en attendant l’entrée en vigueur d’un amendement aux statuts qui sera proposé à la prochaine Assemblée générale, Franck Latty, qui, avec Xavier Aurey, s’occupe magnifiquement du site Internet de la Société, serait « considéré comme » membre du bureau.
Outre Guillaume Le Floch, les nouveaux membres du Conseil, sont Yves Daudet, Pierre Mayer, Isabelle Moulier, Marie Nioche et Abdulqawi Yusuf. Je leur souhaite la très bienvenue et je suis convaincu qu’ils participeront à nos travaux, dans un esprit, éventuellement critique, et toujours constructif et ouvert.
J’ajoute que, comme ceux qui l’ont précédé, ce renouvellement vise à diversifier « en douceur » la composition du Conseil et, au-delà, celui de notre Société, que je voudrais s’ouvrir davantage aux privatistes, aux non-parisiens, et aux praticiens, tout en préservant les équilibres, plus traditionnels, entre les universités parisiennes (centrales et « périphériques ») et de province et entre les générations.
Ce court billet se veut purement informatif mais j’en profite pour lancer un double appel à tous les membres de la SFDI :
- d’abord pour les inciter à prendre des initiatives, à proposer des choses nouvelles, à exprimer leur mécontentement éventuel et même, pourquoi pas ?, leur satisfaction à propos de telle activité ou d’un raté ;
- ensuite, pour leur rappeler que la Société est entièrement dépendante, des cotisations de ses membres ; merci à tous de vous en acquitter dans les meilleurs délais ! D’ailleurs le prochain papier publié à cet emplacement sera consacré au « nerf de l’action »…
Avec mes sentiments très cordialement dévoués.
Alain PELLET
Au moment où j’écris ce billet, j’apprends que l’Assemblée générale n’a pas réélu Mathias Forteau à la CDI dont il avait été un membre actif et très apprécié. C’est triste pour lui ; c’est très regrettable pour la langue française (deux autres candidats francophonissimes et excellents, Marcelo Kohen et Djamchid Momtaz, ont également été battus) ; et c’est aussi un terrible échec pour la France dont, il faut espérer que le Quai d’Orsay prendra la mesure et sur lequel il faut réfléchir en profondeur et sans tabous. Il me semble que cela confirme aussi mon diagnostic très pessimiste – mais guère écouté – sur cette institution à mes yeux obsolète et sur le caractère désastreux de sa composition et du mode d’élection de ses membres.
